Match d'avant

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W. Delbroek (C)

 40'

 

 

Urs Fischer (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 90'

 

 

 34'

 

 

 

 

 

 66'

 65'

 

 66'

 

 

 66'

 

 

 

 73'

 

 

 

 

 83'

 

 

 

I. Brockhauser (G)

 

 

 

F. Margairaz (G)

 

 

 

 90'

 

 66'

 76'

 

 34'

 

 

 83'

 

 

 66'

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 90'

 

 

 

 

 

 

 

 

 66'

31' 

Koen Daerden

 

90' 

Marc Hendrikx

 

M. Vasyl Melnychuk

Fenixstadion à Genk. (12.000 spectateurs)

L'équipe de Johan Boskamp possède encore une marge de progression énorme

Un match de Coupe d'Europe, quel qu'il soit, est censé apporter, en plus de la découverte d'un adversaire étranger de bon niveau, des sensations fortes aux supporters et un spectacle garanti de bonne qualité.
Même si les hommes de Johan Boskamp ont finalement obtenu ce après quoi ils courraient, c'est-à-dire la victoire et la qualification, celles-ci furent pourtant extrêmement longues à se profiler. Et comme le FC Zurich n'afficha jamais la maîtrise qu'il lui aurait fallu pour espérer renverser la vapeur, les supporters s'en sont retournés chez eux contents du résultat, certainement pas de la manière...
Peu entreprenants - seul Paas avait été placé en front de bandière, à charge pour Sonck et Ban de se contenter de leur statut de réserviste et, pour l'excellent Skoko, de l'alimenter en bons ballons -, rarement dangereux devant le domaine du portier international suisse Marco Pascolo, les Limbourgeois ont déçu. Une fois de plus, serait-on tenté d'ajouter.
Profondément remaniée par rapport à celle qui remporta la Coupe de Belgique au mois de mai dernier, l'équipe de Johan Boskamp possède encore une marge de progression énorme, à l'image de Roumani, son Marocain rentré en catastrophe des Jeux olympiques, du revenant Reini, qui remplaça en fin de match le malheureux Origi, victime d'un claquage, et, surtout, de Koen Daerden.
Arpentant avec beaucoup d'autorité son flanc gauche, le fils de Jos, présent dans les tribunes pour suivre l'évolution de son rejeton, a, en outre, décadenassé la rencontre en se trouvant à la réception d'un centre apparemment anodin de Roumani que Pascolo, bien mal inspiré hier soir, avait dévié bien maladroitement (1-0).
Rarement mis en danger par la suite, Genk se contenta de gérer la rencontre, devant se contenter d'essayer de profiter de la vitesse de Paas ou d'Hendrikx en contre-attaque. En fin de rencontre, cette tactique s'avéra payante puisqu'idéalement lancé par Sonck, tout juste monté au jeu, Hendrikx se présenta seul devant Pascolo et ne trembla pas (2-0). Mais que ce succès fut pénible à se dessiner...

VINCENT JOSÉPHY (Journal Le Soir du 29 septembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir

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