logo de Bel-foot-euro.be
 
 

Lazio Rome

RSC Anderlecht

 
252e match européen du RSCA
 
2ème Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe D - (5ème journée, le 6/03/2001)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 56'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 56'
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 85'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 82'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 43'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 80'
 
 
 
 
 78'
 
 40'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 82'
 
 
 
 
 78'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 45'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 80'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
40' 
Claudio Lopez
 
 
 
 
 
Alin Stoica
 49'
77' 
Roberto Baronio
 
 
 
 
M. Juan Antonio Fernandez Marin
 
Stadio Olimpico à Rome. (10.000 spectateurs)
 
Retour en haut de page

Ligue des Champions - Groupe D - 5ème journée

 
Lazio - RSCA : 2 - 1
Real - Leeds : 3 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
13
 5/6
 4
 1
 0
14
 7
 + 7
Qualifié
 2
 Leeds United (Ang)
  9
 5/6
 3
 0
 2
 9
 7
 + 2
Qualifié
 3
 Lazio Rome (Ita)
  4
 5/6
 1
 1
 3
 6
 8
 - 2
Eliminé
 4
 RSC Anderlecht
  3
 5/6
 1
 0
 4
 5
12
 - 7
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
Retour en haut de page
Retour en haut de page
 

Les Bruxellois ont été battus (2-1) au Stadio Olimpico de Rome (Journal Le Soir du 7.03.2001)

Anderlecht n'a pas subi de correction face à la Lazio: c'était manifestement la seule préoccupation d'Anthuenis dans la Ville éternelle.

De notre envoyé spécial à ROME

Pour intéresser un petit peu tout de même les quelque 10.000 (dont 700 Belges) courageux qui avaient rallié le Stadio Olimpico au bout d'une magnifique journée printanière qui aurait dû inciter le commun des mortels à dîner sur la piazza Navona plutôt qu'à suivre une rencontre de football de pure forme, il aurait fallu que le match se transforme en une véritable soirée de gala entre deux formations désireuses de faire des adieux en beauté à une Ligue des champions qui leur aura procuré des sensations très différentes: échouer à ce stade de l'épreuve, avant les quarts de finale, est un cinglant échec pour la Lazio tandis qu'y être parvenu est un véritable exploit pour Anderlecht.

Si, dans l'attente de trois derniers mois de championnat qui s'annoncent particulièrement haletants, Dino Zoff n'avait pas hésité à laisser au repos quelques stars comme Veron, Crespo, Nedved ou Salas, Aimé Anthuenis avait affirmé, lui, qu'il prendrait cette rencontre comme un match officiel. De là à sombrer dans la caricature comme il l'a fait hier au moment où sa direction confirmait qu'elle n'allait pas tarder à prolonger son contrat jusqu'en 2004, il y a un pas que le Lokerenois n'a pas, comme on l'avait craint lundi soir à la vue de son dernier entraînement, hésité à franchir.

Comme si ce match revêtait le caractère capital de celui de Porto ou comme s'il fallait tenter d'y limiter la casse comme il s'y était essayé à Manchester, Kiev ou Madrid, Anthuenis a présenté une équipe à cinq défenseurs (Doll, De Boeck et Ilic dans l'axe, Crasson et Dheedene sur les flancs), auxquels il fallait ajouter deux médians récupérateurs (Vanderhaeghe et Hasi, Baseggio étant blessé), soit un total de sept éléments à vocation défensive. Pas mal pour un match sans enjeu contre une équipe B tournant au ralenti. Visiblement, la seule préoccupation de l'entraîneur anderlechtois était de ne pas prendre un carton: décevant, on en conviendra.

Stoica n'a été titularisé que lors des deux déplacements où le Sporting a bien joué

Bref, Stoica, qui n'aura finalement été titularisé que lors des deux déplacements de Ligue des champions où Anderlecht avait signé un bon match (au PSV et à Leeds), végétait sur le banc alors que Goor se voyait contraint de repiquer dans le jeu. Tout cela aurait encore été défendable si le résultat avait été à la hauteur des précautions prises mais, même à cinq, la défense se faisait régulièrement piéger par des Italiens jouant pourtant au petit trot et un Milojevic peu rassurant couronnait le tout en encaissant un corner à courbe rentrante de Claudio Lopez, titularisé pour la première fois depuis quatre mois.

Un malheur ne venant jamais seul, cette force de la nature de Jan Koller était obligée de quitter le terrain peu avant la mi-temps en raison d'un contact un peu trop rude avec un joueur romain. Anthuenis appelait enfin au jeu un Alin Stoica trop heureux de pouvoir montrer à son entraîneur qu'il ne partageait pas ses options tactiques.

A Madrid déjà, le Roumain avait fêté son entrée par un but superbe. Dès la reprise, un envoi magnifique de sa part faisait mouche et ramenait le score à égalité. Subitement, le jeu des Bruxellois, qui avaient jusque-là refusé le débat, était devenu nettement plus consistant et la partie devenait enfin agréable à suivre même si les Laziale jouaient en marchant. Ce qui ne les empêchait pas de l'emporter en fin de match grâce à Baronio.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 7 mars 2001)

Source : Les archives du journal Le Soir