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RSC Anderlecht

Real Madrid

 
253e match européen du RSCA
 
2ème Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe D - (6ème journée, le 14/03/2001)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 70'
 74'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 44'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 70'
   
 
 
 
 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 70'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 83'
 
 76'
 
 
 70'
 
85' 
Aruna Dindane
 
 
 
90' 
Bart Goor
 
 
 
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.500 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe D - 6ème journée

   
RSCA - Real : 2 - 0
Leeds - Lazio : 3 - 3
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
13
 6/6
 4
 1
 1
14
 9
 + 5
Qualifié
 2
 Leeds United (Ang)
10
 6/6
 3
 1
 2
12
10
 + 2
Qualifié
 3
 RSC Anderlecht
  6
 6/6
 2
 0
 4
 7
12
 - 5
Eliminé
 4
 Lazio Rome (Ita)
  5
 6/6
 1
 2
 3
 9
11
 - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
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Anderlecht a fait ses adieux à la compétition européenne sur une note positive. Cette fois, c'était un vrai match de gala (Journal Le Soir du 15.03.2001)

Pour cette ultime représentation européenne de la saison au Parc, on attendait une rencontre de gala contre la meilleure équipe du monde. Ce fut le cas et ce succès (2-0) permet à Anderlecht de quitter la scène continentale la tête haute.

Depuis sa double défaite contre Leeds et donc son élimination, Anderlecht savait que son beau autant qu'inespéré parcours en Ligue des Champions trouverait sa conclusion mercredi soir contre le club le plus légendaire de la planète football, le Real Madrid, champion d'Europe en titre et premier candidat à sa propre succession.

Autant le terme de rencontre de gala n'avait pu être utilisé de manière satisfaisante l'autre semaine à Rome, où Aimé Anthuenis n'avait pas opté pour une tactique correspondant à l'absence d'enjeu, autant le match de mercredi a tenu ce qui lui restait de promesses en termes de spectacle. D'abord, malgré l'absence de quelques stars incontestables laissées au repos ou en profitant pour purger une suspension (Figo et Raul surtout, Hierro et Makelele aussi, McManaman laissé sur le banc), le Real Madrid n'avait pas un visage d'équipe B même si chacun aura constaté que les Espagnols n'ont pas joué au même rythme que celui infligé aux Anderlechtois à Santiago-Bernabeu en décembre et à celui auquel ils évoluent bihebdomadairement en Ligue des champions et en Liga espagnole.

Ilic, Hasi, Youla, van Diemen ont parfaitement tiré leur épingle du jeu

Ensuite, Anderlecht lui-même avait évidemment toutes les raisons de vouloir quitter l'épreuve la tête haute en offrant à ses spectateurs un dernier spectacle de qualité. Dans ce contexte, la phalange bruxelloise n'eut pas à pâtir de l'absence des quelques titulaires qu'Aimé Anthuenis avait, grande première dans sa carrière anderlechtoise, souhaité laisser souffler en vue des prochaines rencontres de championnat.

Comme on l'avait prévu, Dheedene, suspendu, était suppléé par Ilic, tandis que Crasson, Vanderhaeghe et Koller avaient eux cédé leur place l'espace d'une soirée respectivement à van Diemen, Hasi et Youla. Même s'ils savent bien qu'ils se rasseoiront sur le banc samedi à Gand, tous trois ont parfaitement saisi la perche que leur tendait Anthuenis. Particulièrement remuant, le Guinéen a plusieurs fois donné le tournis à une défense madrilène qui n'avait tout de même pas rallié le parc Astrid pour faire de la figuration.

Dans un match de prestige taillé pour un Stoica, Anderlecht a dominé son adversaire et livré une très belle prestation même si chacun sait que les données du match auraient été complètement différentes si celui-ci avait encore revêtu un quelconque enjeu. Laissant aux Bruxellois la plupart des initiatives et des occasions, que les Mauves eurent en belle quantité avant la pause, les Madrilènes ne furent vraiment dangereux qu'à deux reprises avant la pause sur des essais de Roberto Carlos et Savio. Les deux fois, Milojevic fit preuve d'un réflexe parfait, ce qui devrait le remettre en selle après les critiques qui s'étaient abattues sur sa tête depuis le match à Leeds. En confiance, le Yougoslave eut le même comportement en -deuxième période.

Au retour des vestiaires, Anderlecht continuait à chercher l'ouverture en pratiquant de manière séduisante. Le retour de Koller et Vanderhaeghe ne changeait pas la donne. C'est finalement la montée de Dindane qui servira d'étincelle, l'Ivoirien inscrivant le premier but de la victoire à 6 minutes de la fin avant d'être imité par Goor dans les arrêts de jeu.

Les amateurs de statistiques retiendront que, jamais, depuis la création des Coupes d'Europe, une équipe espagnole n'a pris de points à Bruxelles. Avant la victoire de mercredi soir sur les Castillans, le Sporting avait, en effet, déjà vaincu à domicile le Real Madrid à trois reprises (62-63, 65-66, 84-85), Barcelone par deux fois et Valence une fois.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 15 mars 2001)

Source : Les archives du journal Le Soir