KRC Genk |
Sparta Prague |
13e match européen du KRC Genk |
3ème tour de qualification de la Ligue des Champions 2002-03 (Match aller, le 13/08/2002) |
Jiri Novotny (C) |
11' |
52' |
Josip Skoko (C) |
75' |
82' |
90' |
65' |
34' |
46' |
Davy Schollen (G) |
Jaromir Blazek (G) |
90' |
82' |
65' |
75' |
46' |
33' |
Bernd Thijs |
40' |
Mirsad Beslija |
Fenixstadion à Genk. (10.800 spectateurs) |
Genk a fait des provisions (Journal Le Soir du 14 août 2002) Après un début de saison catastrophique en Super-Coupe et en championnat, Genk a effectué la pirouette que son public espérait, opérant un superbe rétablissement contre l'une des équipes les plus délicates à manoeuvrer dans le « subtop » européen : le Sparta Prague. Notre grand mérite aura été d'être resté fidèle à notre football offensif, analysa Vergoossen. La seule fausse note résida peut-être dans notre obsession à inscrire un troisième but. Pareil aveuglement aurait pu nous coûter cher. Avec une avance de deux buts après la première manche, l'équipe limbourgeoise a donc mis de sérieux atouts dans son jeu avant le déplacement dans la capitale tchèque, le 27 août. Genk possède désormais 6 chances sur 10 de passer, concéda Zelenka, très étonné de voir son Sparta repartir ainsi bredouille. Armé d'audace et de bonnes intentions, Genk ne vécut pourtant que d'illusions pendant une bonne partie de la première période. Selon un schéma largement éprouvé, le Sparta Prague jouait, comme prévu, très près de son rectangle, de manière à laisser venir l'adversaire afin de mieux le prendre en contre. Les champions de Belgique éventèrent rapidement le piège, mais, si leur sursaut de vigilance défensive (On jouait très près de l'entrejeu pour laisser le moins d'espaces possible et c'est ça qui a fait la différence par rapport à Lokeren, dixit Didier Zokora) leur permettait de ne plus s'exposer à la déconcertante facilité tchèque dans les combinaisons, c'était forcément au détriment de leur force de percussion. Mais ce fut au moment précis où l'on pensait Genk incapable de passer la vitesse supérieure, que l'amorce d'une décision tomba en l'espace de 7 minutes. Sur un corner de Skoko, un ricochet entre Thijs et Sonck permettait à ce dernier d'ouvrir involontairement la marque. Pour ne pas demeurer en reste, Dagano distilla un précieux assist à Beslija qui trouva dans un ultime coup de reins, l'énergie nécessaire pour glisser le ballon sous le corps de Spit. A 2-0, il convenait surtout de ne pas encaisser ce fameux but à l'extérieur sur lequel misent tellement les équipes visiteuses en configuration européenne. Après une série d'occasions manquées (Sonck, Beslija) et de buts annulés (dont un de Dagano pour un hors-jeu de position alors Sonck ne participait pas à l'action), le Sparta se montrait lui aussi très dangereux. Mais Moons veillait au grain. FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 14 août 2002) Source : Les archives du journal Le Soir |
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