KRC Genk |
Werder Brême |
12e match européen du KRC Genk |
2ème tour de la Coupe UEFA 2000-01 (Match retour, le 9/11/2000) |
46' |
Frank Baumann (C) |
W. Delbroek (C) |
21' |
78' |
61' |
65' |
46' |
26' |
57' |
63' |
76' |
I. Brockhauser (G) |
Stefan Brasas (G) |
46' |
46' |
78' |
65' |
78' |
57' |
76' |
Claudio Pizarro |
25' |
27' |
Bernd Thijs |
Claudio Pizarro |
29' |
Claudio Pizarro |
45' |
59' |
Didier Zokora |
Paul Stalteri |
76' |
Yuriy Maksymov |
81' |
Fenixstadion à Genk. (10.000 spectateurs) |
Le Werder se paie la tête de Genk ... et celle de Boskamp ? La gifle (4-1 à onze contre dix) du match aller n'était donc pas le fruit du hasard: les Limbourgeois, malgré un assaut initial qui n'aura guère duré plus que 5 minutes, n'auront jamais fait illusion. Personne n'espérait encore raisonnablement un miracle, mais aucun des 7.000 supporters qui avaient pris congé en raison de l'heure indue n'osait penser que l'honneur de leurs favoris serait bafoué une nouvelle fois. Au bout de cette double confrontation avec les Brêmois ne resteront donc que la trentaine de millions versés par la télévision allemande, mais, davantage encore, de lourdes séquelles pour les semaines à venir. Car le Racing a touché le fond contre des Brêmois, tout juste avant-derniers en Bundesliga, mais véritables épouvantails sur la pelouse du Fenixstadion. Remplaçant d'Ailton suspendu, l'attaquant péruvien Claudio Pizarro, avec un hat-trick à la clé, s'en sera donné à coeur joie au sein d'une defense limbourgeoise où chaque risque pris se solda d'abord de boulevards béants pour l'adversaire. Pourtant, la copie remise par les attaquants de Genk fut aussi désespérément vierge que celle de leurs équipiers fut entachée en défense. Mis à part le coup franc victorieux de Bernd Thijs, que Roumani avait laissé passé entre ses jambes pour surprendre le gardien allemand, les hommes de Boskamp ne furent jamais dangereux au cours d'une première période où ils perdirent leurs illusions déjà expirantes. La suite ne fut qu'un tranquille et humiliant démarquage mené par le Werder aux quatres coins du terrain. Il faut dire qu'en dépit des trois buts à remonter, Johan Boskamp avait préféré masser davantage ses attaquants sur le ... banc où se côtoyaient Ban, Origi et Sonck! Jamais David Paas, kamikaze impuissant, ne reçut le soutien escompté. Les consignes de Boskamp demeurèrent lettre morte. Le fossé entre le Rotterdamois et ses joueurs aura paru aussi net et croissant que la différence au marquoir. Les jours de l'entraîneur néerlandais sont-ils comptés à la tête du Racing? Il sait la question pendant au-dessus de sa tête depuis quelques semaines déjà. On verra bien, se bornait-il à répondre à cette question qui brûlait toutes les lèvres. Lui préférait ne retenir que les erreurs indivividuelles qui avaient sapé les meilleures intentions. Ce week-end, Mouscron ne recevra sans doute pas tout à fait la même équipe qui, comme un naufragé accroché à une bouée de sauvetage, l'avait éliminé de la Coupe de Belgique huit jours plus tôt. Quand les mêmes erreurs se répètent au point de devenir une constante, il faut bien penser à changer quelque chose, glissa en effet le Rotterdamois. Mais le changement ne risque-t-il pas d'être plus radical encore? VINCENT LOTHAIRE (Journal Le Soir du 10 novembre 2000) Source : Les archives du journal Le Soir |
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