RSC Anderlecht |
Panathinaïkos |
271e match européen du RSCA |
1/8 de finale de la Coupe UEFA 2002-03. (Match retour, le 27/02/2003) |
76' |
34' |
81' |
43' |
59' |
73' |
52' |
89' |
29' |
35' |
78' |
Filip De Wilde (G) |
S. Kotsolis (G) |
86' |
59' |
89' |
52' |
78' |
81' |
70' |
Nenad Jestrovic |
81' |
Nenad Jestrovic |
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (17.970 spectateurs) |
Anderlecht est finalement passé tout près de l'exploit jeudi soir Anderlecht est finalement passé très près de l'exploit, jeudi soir, contre le Panathinaïkos. Battu 3-0 la semaine passée à Athènes, il n'aura in fine manqué qu'un but au Sporting pour aller à la prolongation où il se serait présenté à 11 contre 9 ! Je suis sûr que, dans la prolongation, nous aurions gagné, lâchera d'ailleurs Hugo Broos. Toutefois, le dernier représentant belge sur la scène européenne est éliminé en huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA. Mais l'essentiel est que les supporters anderlechtois auront eu la sensation que leurs favoris ont fait oublier leur pitoyable prestation du match aller en tentant leur chance à fond et en échouant finalement tout près du but. Les regrets quant au déroulement de la première manche n'en sont que plus grands. A l'heure du coup d'envoi, Zitka, dont Broos, disait la veille qu'il était soumis à une forte pression, était bel et bien aligné alors qu'on s'attendait plutôt à la rentrée de De Wilde : le Tchèque a pourtant été parfait jeudi. Contraint d'entamer la rencontre pied au plancher, Anderlecht prenait la partie en main, mais ne parvenait pas à provoquer le danger devant Nikopolidis. Même Dindane, le joueur le plus à même de contrarier les défenseurs grecs, faisait des noeuds dans ses jambes au moment d'arriver en zone de conclusion et, par deux fois, galvaudait d'excellents centres. Les efforts de l'Ivoirien n'auront toutefois pas été inutiles puisque, avant le repos, il obtenait le renvoi au vestiaire de son garde du corps, Vokolos. Entre-temps, Anderlecht était passé très près de l'ouverture du score à la 33e minute quand une tête d'Ilic, qui prenait droit la direction du but visiteur, faisait l'objet d'un réflexe inouï de la part du gardien grec. Un geste qui s'avérera plus tard être le tournant qui aurait pu permettre aux Bruxellois de réaliser l'impensable. Malgré sa supériorité numérique, Anderlecht n'avait plus que 45 minutes pour marquer 3 buts alors qu'il n'en avait pas inscrit un lors des deux derniers matchs. Seol était introduit au jeu alors que les Mauves se faisaient de plus en plus pressants mais sans concrétiser. Même le rétro d'un infatigable Dindane, qui a véritablement donné le tournis à la défense du « Pana », trouvait encore Nikopolidis. La prestation trois étoiles du portier grec n'alimentera véritablement les regrets qu'à 20 minutes du terme quand, sur coup franc, Jestrovic transperçait enfin la défense adverse : 1-0. Ce n'était pas fini : à peine Mornar monté au jeu, Jestrovic arrachait le 2-0. Mais il ne restait que 9 minutes à jouer et, même si un deuxième Grec était exclu, Anderlecht s'était réveillé un rien trop tard. C'est bien à Athènes qu'il a été éliminé mais c'est aussi, dit un Broos rasséréné, la preuve que quand ce groupe veut regarder dans la même direction, il ne doit pas éprouver de problème à accrocher la deuxième place. Quand ils le veulent vraiment... Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 28 février 2003) Source : Les archives du journal Le Soir |
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