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Panathinaïkos

RSC Anderlecht

 
270e match européen du RSCA
 
1/8 de finale de la Coupe UEFA 2002-03. (Match aller, le 20/02/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 33'
 
 
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12' 
E. Olisadebe
 
 
 
63' 
N. Liberopoulos
 
 
 
73' 
E. Olisadebe
 
 
 
 
M. Mejuto Gonzalez
 
Apostolos Nikolaidis Stadium à Athènes. (16.000 spectateurs)
 
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Les Bruxellois éliminés dès le match aller des huitièmes de finale
Anderlecht n'a jamais fait le poids : Panathinaïkos 3 Anderlecht 0

De notre envoyé spécial à ATHÈNES

Anderlecht n'a fait ni illusion ni le poids, jeudi soir, au Panathinaïkos lors du match aller des huitièmes de finale de la Coupe de l'UEFA. Dépassé et battu 3-0 par des Athéniens nettement supérieurs, le Sporting a évité bien pire et ne pourra espérer qu'un miracle pour se qualifier jeudi prochain. Autant l'oublier vu la différence de niveau entre les deux équipes...

Si Broos avait finalement opté, malgré sa volonté de cacher son jeu, pour la tactique attendue, c'est-à-dire avec une défense à cinq avec Tihinen et Ilic en marquage respectivement sur Lymperopoulos et Olisadebe, il avait par contre été obligé de modifier deux des noms choisis initialement. En effet, Deschacht, malade, et Hasi, blessé, étaient contraints de renoncer. Broos devait dès lors improviser deux solutions : Hendrikx se voyait confier le poste d'arrière gauche dévolu ces dernières semaines à Deschacht tandis que Lovre, qui était censé faire les frais des récentes excellentes prestations de Hasi, conservait sa place dans l'entrejeu malgré son inexpérience à ce niveau.

Très rapidement, ces deux forfaits allaient alimenter les regrets bruxellois. Le Panathinaikos mettait, en effet, la pression d'emblée et, dès les premières minutes, De Boeck puis Zitka devaient intervenir en urgence. Si Tihinen assumait son boulot sur Liberopoulos, Ilic éprouvait des difficultés avec Olisadebe tandis que Hendrikx était dépassé par Michaelsen. A la 12e minute, le scénario prenait, déjà, des allures de catastrophe à la suite d'une erreur terrible de Zitka sur un coup franc lointain repris de la tête par Kirgiakos. Le Tchèque, battu, voyait le ballon repoussé par le montant, mais Olisadebe, qui avait suivi, ouvrait la marque. Quelques instants plus tard, une reprise fulgurante de Kolkka frappait le poteau.

On était en plein cauchemar car les Bruxellois étaient mis en difficulté à chaque accélération athénienne et, pire encore, ne franchissaient qu'épisodiquement la moitié du terrain. Pas de quoi contester la suprématie d'un Panathinaïkos intrinsèquement plus fort que son adversaire dans cette rencontre à sens unique et où l'entrejeu mauve se révélait complètement noyé.

A la reprise, Broos se voyait contraint de corriger une nouvelle fois le tir en introduisant au jeu Doll en lieu et place d'Ilic, touché à un genou. Entre-temps, remontés et sentant le KO à leur portée, les joueurs du « Pana » remettaient la machine en marche tandis qu'Anderlecht se montrait toujours aussi impuissant à amorcer l'esquisse d'une réaction et encore moins d'une occasion de but.

Broos attendait-il, pour réagir, le 2-0 ou espérait-il secrètement et naïvement, s'en tirer avec ce tarif en rêvant de manière tout aussi invraisemblable faire la différence au retour ? Son adversaire se chargera de lui donner la réponse: à la 63e minute, un nouveau centre de la droite, d'Olisadebe cette fois, mystifiait Zitka et sa défense : Liberopoulos surgissait pour doubler la marque. Quelques instants plus tard, Olisadebe faisait 3-0.

Ce score finalement encore assez flatteur élimine Anderlecht dès le match aller. Normal : les Mauves n'ont jamais paru en mesure de faire jeu égal avec un adversaire par lequel ils ont été dépassés 90 minutes durant ou presque.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 21 février 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir