Match d'avant

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Dany Verlinden (C)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 79'

 64'

 

 

 

 

 

 

 

 85'

 

 

 

 

 

 79'

 

 

 

 89'

 

 

 

 

 

Van der Vaart (C)

 

 

 

 90'+2

 

 

 

 

 

 

 

 66'

 

 

 72'

 

 

 89'

 

 

 

Tomislav Butina (G)

 

 

 

Stekelenburg (G)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 85'

 

 

 89'

 

 

 

 

 

 79'

 

 

 79'

 

 

 

 

 

 

 

 

 66'

 

 

 72'

26' 

Rune Lange

 

 

Wesley Sonck

 42'

83' 

Bengt Sæternes

 

M. Domenico Messina

Jan Breydelstadion à Bruges. (28.500 spectateurs)

Bruges - Ajax : 2 - 1
Milan - Celta : 1 - 2

Le Celta Vigo a battu l'équipe B du Milan AC et prive le Club de huitièmes de finale
Bruges élimine l'Ajax et rejoint l'UEFA

Malgré son succès contre l'Ajax, le Club ne termine que troisième de sa poule et ira en repêchage en C 3. Vigo passe avec Milan. L'Ajax est éliminé.

Pour la première fois depuis la saison 1994-95, lorsqu'il avait atteint les quarts de finale contre Chelsea, le FC Bruges passera l'hiver européen au chaud. Mais la victoire (attendue) du Celta Vigo (1-2) sur un Milan AC déjà qualifié et privé de nombreux titulaires partis digérer le décalage horaire avant la finale de la Coupe intercontinentale dimanche à Tokyo, aura partiellement gâché la fête.

Avec ce succès contre l'Ajax (2-1) et un total de 8 points, nettement supérieur aux cinq de la saison dernière, les champions belges n'achèvent en effet leur premier tour qu'en 3e position, juste derrière le Celta.

Un classement qui aux yeux de la majorité des joueurs brugeois et de leur entraîneur, constitue pourtant un excellent résultat.

Nous savions avant la rencontre que nous n'avions que partiellement notre sort entre les mains, expliqua Trond Sollied sans regret apparent. Il est peut-être préférable d'être confronté à un adversaire plus abordable en UEFA plutôt que de se mesurer à beaucoup plus fort en huitièmes de finale de la Ligue des champions, embraya Gert Verheyen au terme d'un match au final à couper le souffle.

« You'll never walk alone ». Affiché en lettres blanches sur fond bien évidemment blauw en zwart, le tout dans un tifo d'enfer, le message tendu par des milliers de bras avant le coup d'envoi était on ne peut plus explicite. Une sorte d'exhortation à la révolte, après la défenestration sans résistance de Sclessin vendredi dernier, mais aussi un rappel historique. Celui des grandes heures du Club en Coupe d'Europe, quand aucune cause n'était perdue d'avance et quand tous les renversements de situation, y compris les plus invraisemblables étaient envisageables. Et souvent matérialisés.

Transcendés par l'importance de l'événement comme il ne l'avait sans doute plus été depuis la venue de Dortmund au stade des préliminaires (La meilleure entame de la saison, dira par la suite l'entraîneur brugeois, les champions de Belgique ont poussé, maltraité, enfoncé, acculé leur adversaire dos à une surface de réparation où, du fait du gel, l'équilibre était précaire. Bogdan Lobont, le gardien de l'Ajax, en fit souvent l'expérience.

Face à la détermination brugeoise, on sentait la fébrilité de la belle et talentueuse jeunesse ajacide. Après tout, n'était-ce pas plutôt logique car, sous les couleurs d'une vareuse mythique, battait le coeur de la plus jeune formation jamais alignée en Ligue des champions : 21 ans et 355 jours, très exactement ? Un record qui appartenait jusque-là à une autre école du football de charme, le FC Nantes version 2002 (22 ans et 126 jours face au Bayern Munich).

Bref, les Amstellodamois, Ronald Koeman le reconnaîtra le premier à la conférence de presse, n'en menaient pas large.

Et même pas large du tout lorsque Lange, comme à Vigo, marquait dans une position de déséquilibre avancé et du bout des cheveux. Il n'ira plus jamais chez le coiffeur celui-là, auraient pu lui dire ses équipiers, récompensés pour leur travail de sape.

Un pied dans les actions et une oreille tendue vers San Siro où le Celta était mené à la demi-heure : le ballon semblait rouler pour le Club. Mais c'était sans compter sur une égalisation galicienne qui se dessinait face au Milan AC et surtout, au stade Breydel, sur un poing inutilement tendu de Van der Heyden qui n'avait pourtant aucune revendication à faire valoir sur un ballon qu'Ibrahimovic ne semblait pas pouvoir rabattre trop valablement. Penalty ! Indiscutable. Et conversion tout aussi indiscutable d'un certain Sonck.

A 5 minutes du terme d'une seconde mi-temps nettement plus hachée, Bengt Saeternes signa son grand retour en plantant le but victorieux.

Mais à moitié payant, Vigo le confirmera par la suite.

FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 10 décembre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir

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