Bayer Leverkusen

KRC Genk

 
38e match européen du KRC Genk
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2011-12 - Groupe E - (2ème journée, le 28/09/2011)
   
 
     
 
 
 
 
 
Nadson (69e Khaleem Hyland)
Michal Kadlec (80e Michael Ballack)
 
 
David Hubert (C) (78e Kennedy Nwanganga)
 
 
Renato Augusto (65e Hanno Balitsch)
 
 
Jelle Vossen (46e Elyaniv Barda)
Stefan Kiessling (90e Eren Derdiyok)
 
 
 
 
Khaleem Hyland (rentre à la 69e)
Hanno Balitsch (rentre à la 65e)
 
Michael Ballack (rentre à la 80e)
 
 
Elyaniv Barda (rentre à la 46e)
Eren Derdiyok (rentre à la 90e)
 
Kennedy Nwanganga (rentre à la 78e)
 
 
 Buts :


30e Lars Bender (1-0), 90e Michael Ballack (2-0).


 
 Carte
 Jaune
:

23e Nadson, 39e Daniel Pudil, 50e Michal Kadlec, 87e Omer Toprak.


 
 Carte
 Rouge
:




 
 Arbitre :
 Stade :
M. Alan Kelly

BayArena à Leverkusen. (25.138 spectateurs)

Ligue des Champions - Groupe E - 2ème journée

 
Bayer - Genk : 2 - 0
Valence - Chelsea : 1 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Chelsea FC (Ang)
  4
 2/6
 1
 1
 0
  3
  1
 + 2
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Bayer Leverkusen (All)
  3
 2/6
 1
 0
 1
  2
  2
    0
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Valence CF (Esp)
  2
 2/6
 0
 2
 0
  1
  1
    0
Repêché en 1/16 de LE
 4
 KRC Genk
  1
 2/6
 0
 1
 1
  0
  2
 - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Genk lâche du lest pour la 3e place

Pas de doute là-dessus, le sang qui irrigue le cerveau de Mario Been est bien hollandais, Sa conception offensive du foot, et c'est tout à son honneur malgré le résultat final, s'est encore vérifiée hier soir avec la titularisation d'un onze ne sacrifiant en rien aux habitudes limbourgeoises. Au sein de ce 4-2-3-1 permettant une transition offensive immédiate, De Bruyne a fait sa réapparition, après 7 semaines d'absence et une mise en jambes d'une fin de match, samedi à Louvain. Ce retour de « Prince Harry » a donc renvoyé Buffel sur le flanc droit, Barda glissant de ce fait sur le banc, puisqu'il ne faisait guère de doute, depuis la veille déjà, que Vossen et Ogunjimi allaient s'atteler à faire mouliner de l'attaque genkoise.
Round d'intentions plus que d'observation, le premier quart d'heure servit à camper un contexte résolument offensif de part et d'autre. Bien entendu, on sentit que le Bayer jouait à la maison, dans un des rares stades de la Bundesliga ayant échappé au gigantisme des rénovations en masse en vue du Mondial 2006.
Sans s'encrasser outre mesure les gants, Köteles vit toutefois deux ou trois envois rhénans flirter avec son armature. Quand ce n'étaient pas des combinaisons qui offraient des possibilités, en plein rectangle, à Schürrle ou à Renato Augusto. Ça n'allait pas fort, derrière !
Mais, sous l'œil de Wilmots, venu en sélectionneur adjoint et en grand ancien du championnat allemand, Genk ne se laissa pas dominer (deux tiers de possession pour le Bayer en première période) sans réagir. Que ce soit sur phases arrêtées (Simaeys) ou en contre (raids de Buffel puis d'Ogunjimi), voire sur des essais lointains (De Bruyne), le Racing afficha une présence en zone avant, susceptible de rappeler au Bayer qu'il lui faudrait assurer ses arrières à tout moment.
Mais, à la demi-heure, les champions de Belgique furent les premiers à craquer. Ce n'est pas une surprise, l'axe central Simaeys-Nadson n'est pas des plus véloces. Et quand on exige de lui qu'il se retourne sur une sortie de défense enrayée par Leverkusen, il faut s'attendre au pire. Parti à la limite du hors-jeu, Kiessling joua les béliers pour Bender qui tira profit de la confusion généralisée pour ajuster Köteles. Comme le commenta fort justement un collègue, à quoi bon avoir, dans ces conditions, une attaque de C1 si c'est pour aligner une défense de P2 ?
La permutation de Barda pour Vossen ne changea guère la physionomie d'une partie de mieux en mieux maîtrisée par le Bayer. Logiquement émoussé par une première mi-temps où il avait crânement joué le jeu, le Racing se montra parfois percutant dans l'ensemble, mais les tâches dans l'entrejeu requéraient trop de présence pour ne pas voir le pauvre Hubert se noyer davantage qu'il ne le fut jusque-là. Hormis un coup franc de De Bruyne que personne ne toucha, un tir plein centre de Barda et, surtout, une tête d'Ogunjimi, Genk ne put décemment revendiquer un retour au score tant Leverkusen contrôlait avec plus de métier. Et comme pour mieux accentuer le trait, Ballack fixa les chiffres à 2-0 en début d'arrêts de jeu.
Cette première défaite, prévisible mais que les Limbourgeois avaient secrètement espéré conjurer, les replace donc en queue de peloton. Il faudra désormais aller chercher une équipe, sans doute Leverkusen. Mais, à la confrontation directe, le 2-0 concédé en Rhénanie, a sacrément rogné la marge de manœuvre genkoise.

FREDERIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 29 septembre 2011)

Source : Les archives du journal Le Soir