KRC Genk

Partizan Belgrade

 
33e match européen du KRC Genk
 
3ème tour de qualification de la Ligue des Champions 2011-12 (Match aller, le 26/07/2011)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
Thomas Buffel (46e Anthony Vanden Borre)
 
David Hubert (C) (71e Elyaniv Barda)
 
 
Zvonimir Vukic (90e Sasa Markovic)
 
Jelle Vossen (85e Marvin Ogunjimi)
 
Eduardo (68e Vladimir Jovancic)
 
Marko Scepovic (53e Nemanja Tomic)
 
Anthony Vanden Borre (rentre à la 46e)
 
 
 
Sasa Markovic (rentre à la 90e)
 
Nemanja Tomic (rentre à la 53e)
Elyaniv Barda (rentre à la 71e)
 
Marvin Ogunjimi (rentre à la 85e)
 
Vladimir Jovancic (rentre à la 68e)
 
 
 Buts :


65e Nemanja Tomic (0-1), 70e Jelle Vossen (1-1), 90e Marvin Ogunjimi (2-1).


 
 Carte
 Jaune
:

19e Nadson, 32e Sasa Ilic, 41e Stefan Babovic, 69e Nemanja Tomic, 71e Anthony Vanden Borre,
73e Vladimir Jovancic.

 
 Carte
 Rouge
:

32e Anele Ngcongca (exclu pour une faute sur Ilic),
48e Stefan Babovic (exclu suite à 2ème carte jaune).

 
 Arbitre :
 Stade :
M. Michail Koukoulakis

Cristal Arena à Genk. (12.735 spectateurs)
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Genk souffre, puis souffle. Ogunjimi a sauvé la mise en fin de match

Lorsqu'on évolue sur la scène européenne, surtout la plus prestigieuse, et qu'on ne présente pas une équipe largement supérieure à l'adversaire, il y a des erreurs qui sont impardonnables, surtout quand elles risquent de réduire à néant, dès l'entrée en matière en Coupe d'Europe, les efforts fournis pendant toute une saison.
L'exclusion du Sud-Africain Anele, qui n'a pas retenu la leçon offerte à Vossen cinq jours plus tôt contre le Standard et qui a réagi avec virulence à une intervention fautive d'Ilic, intégrera-t-elle cette catégorie ? Si elle eut des conséquences jusqu'au but d'ouverture des Serbes sur lequel Vanden Borre, monté au jeu pour raisons tactiques, annula le hors-jeu d'Eduardo, ce que Tomic finit par exploiter, la réponse définitive ne tombera que mercredi prochain, lors du match retour en Serbie. Grâce à Pudil et à Vossen, à la base et à la concrétisation d'un penalty qui a offert l'égalisation à Genk, puis à Ogunjimi, auteur d'un but d'une rare subtilité dans les arrêts de jeu, les conséquences de cette erreur sont en effet réduites.
« Au moment où Kevin (Ndlr : De Bruyne) s'empare du ballon, je sais exactement où je dois me placer pour le réceptionner, commente Marvin Ogunjimi. C'est le résultat des automatismes créés depuis plusieurs saisons, et c'est surtout un but qui nous offrira des espaces au retour. C'est une bonne raison d'avoir le sourire car, si je reviens de blessure et que je n'ai pas été au top mentalement, je me sentais prêt à entamer ce match. Mais l'entraîneur effectue ses choix. »
Des choix gagnants dans le cas présent même si le Racing a longtemps cherché son jeu, que Nadson pouvait être exclu pour une faute comme dernier homme dès la 20e minute et qu'il fut nécessaire d'attendre l'exclusion logique de Babovic pour que les échanges soient rééquilibrés et offrent à Genk de sérieuses occasions, dont une frappe mi-tendue mi-enroulée, depuis une position excentrée, dont De Bruyne a le secret.
« Nous n'avions pas la qualité pour trouver la solution en première mi-temps, tout simplement, ajoute Frankie Vercauteren. Et cela ne s'est pas amélioré avec l'exclusion, injustifiable, d'Anele. » « Puis, poursuit Jelle Vossen, nous avons augmenté le rythme, trouvé plus aisément l'homme libre entre les lignes et joué au sol pour retrouver ce qui fait le jeu et la force de Genk. Et lorsqu'il y a peu d'occasions, il faut les transformer. Ce que nous avons fait via ce penalty et ce but en fin de match. »
Deux buts qui ouvrent bien entendu de plus solides perspectives aux Limbourgeois. Face à un adversaire qui n'a battu ni le Standard (un revers en 2008-2009 dans les anciennes poules de 5 d'Europa League), ni le FC Bruges (2 défaites, en 2009-2010, dans la même compétition), ni Anderlecht (2 partages mais une qualification il y a un an au 4e tour préliminaire de la Ligue des champions) ces trois dernières saisons, et qui a montré hier soir autant de nervosité que de failles défensives, Genk n'a aucune raison de craindre le match retour, mercredi prochain qu'il jouera sans Anele (et le Partizan sans Babovic et Jovanvic, suspendus). Et il a même une superbe carte à jouer. S'il confirme ce résultat, il sera à une (double) confrontation de sa 2e participation à la Ligue des champions, après l'aventure vécue sous Vergoosen en 2002. Et ce, face à un adversaire qui pourrait s'appeler Copenhague ou les Glasgow Rangers, mais aussi BATE Borisov, le Maccabi Haifa ou le Dinamo Zagreb, si ces cinq clubs se qualifient. Rien d'insurmontable, avec toute l'humilité qui doit caractériser les clubs belges sur la scène européenne. « On a surtout prouvé, lors de ce match contre le Partizan, que nous étions mentalement et physiquement prêts à nous battre, insiste Kevin De Bruyne. C'est un bon résultat contre une équipe qui jouerait le titre en Belgique. »

THOMAS BUSIAU (Journal Le Soir du 27 juillet 2011)

Source : Les archives du journal Le Soir