Partizan Belgrade

KRC Genk

 
34e match européen du KRC Genk
 
3ème tour de qualification de la Ligue des Champions 2011-12 (Match retour, le 3/08/2011)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
Nemanja Tomic (51e Dejan Babic)
 
 
 
Sasa Ilic (C) (86e Nikola Ninkovic)
 
 
Jelle Vossen (68e Elyaniv Barda)
Marko Scepovic (77e Lazar Markovic)
 
Marvin Ogunjimi (86e Kennedy Nwanganga)
 
 
 
Nikola Ninkovic (rentre à la 86e)
 
 
Dejan Babic (rentre à la 51e)
 
Elyaniv Barda (rentre à la 68e)
Lazar Markovic (rentre à la 77e)
 
Kennedy Nwanganga (rentre à la 86e)
 
 
 Buts :


40e Nemanja Tomic (1-0), 58e Jelle Vossen (penalty: 1-1).


 
 Carte
 Jaune
:

57e Aleksandar Miljkovic, 57e Zvonimir Vukic, 67e Anthony Vanden Borre, 83e Kevin De Bruyne.


 
 Carte
 Rouge
:




 
 Arbitre :
 Stade :
M. Jorge Sousa

Partizan Stadion à Belgrade. (30.000 spectateurs)
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Vossen a offert la qualification au Racing

Neuf ans après l'aventure vécue sous le Néerlandais Vergoosen, le Racing Genk n'est plus qu'à deux matchs, qu'il disputera les 16 ou 17 et 23 ou 24 août, de participer pour la deuxième fois de son histoire aux poules de la Ligue des champions où il avait, à l'époque, pris une raclée mémorable au Real Madrid (6-0) mais aussi engrangé quatre partages. Il a en tout cas déjà fait mieux que la saison passée, où il avait été sorti au 4e tour préliminaire de l'Europa League par Porto, en s'assurant un avenir européen jusqu'en décembre. Au minimum.
Tout ça grâce à un partage acquis de haute lutte mercredi à Belgrade. « Nous n'avons peut-être fourni le jeu le plus léché qui soit, admet le capitaine David Hubert. Mais, honnêtement, qui s'en souviendra ? Avec une mentalité irréprochable, nous nous sommes battus pour chaque mètre carré, chaque ballon qu'il était possible de récupérer. »
Pour son premier déplacement de la saison, Genk avait pourtant droit à un enfer chauffé par 30.000 Serbes et à un terrain en piteux état mais aussi à un défi qui n'est jamais pour lui déplaire : gérer les événements, grâce au but d'avance forgé à l'aller, tout en essayant de profiter de la maîtrise de la contre-attaque qu'il a très souvent étalée ces derniers mois. Un scénario respecté dans le premier tiers du match, du moins pour la mission de gestion de l'avance car, pour ce qui concerne les offensives, le Racing n'a bousculé son adversaire que via un coup franc indirect obtenu pour une passe en retrait et frappé des sept mètres par Töszer en plein dans le mur local. C'était tout pour ce long round d'observation dont la fin fut sifflée par une frappe de Tomic qui survola de peu le but de Köteles.
La charge serbe était lancée et ne s'arrêta que onze minutes plus tard lorsque le même Tomic profita d'un centre d'Eduardo qui fila à travers toute la défense limbourgeoise pour surprendre Köteles d'une frappe que le Hongrois vit pourtant arriver directement sur lui. Une approximation dont le substitut de Courtois se serait bien passé mais qui ne porta pas à conséquence puisque, comme lors du match pour le titre la saison passée, comme lors de la Supercoupe ou encore du match aller de ce 3e tour préliminaire, le Racing a démontré qu'il disposait de bien des ressources.
C'est d'ailleurs selon un schéma identique à celui vécu huit jours plus tôt à la Cristal Arena que Genk reprit sa qualification : des onze mètres – un penalty obtenu pour une faute de main –, Vossen fut d'un calme étonnant pour attendre le plongeon de Stojanovic et loger le ballon en plein centre du but.
Une grosse demi-heure, l'une ou l'autre escarmouches limbourgeoises et surtout des bras (de Köteles), des jambes et même des dos plus tard, Genk pouvait savourer sa première « perf » de la saison. « Nous avons tremblé jusqu'au bout. Les dernières minutes, je regardais ma montre toutes les 20 secondes, commente Dirk Degraen, le directeur général. Sportivement, c'est un pas important. Et financièrement, c'est aussi capital, d'autant plus si nous parvenons à atteindre la Ligue des champions. Sans compter l'attrait que cela provoquerait pour garder ou amener certains joueurs. »

THOMAS BUSIAU (Journal Le Soir du 4 août 2011)

Source : Les archives du journal Le Soir