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RSC Anderlecht

FC Porto

 
200e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 1993-94 - Groupe B - (3ème journée, le 2/03/1994)
   
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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88' 
Luc Nilis
 
 
 
 
M. Vasilis Nikakis
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (14.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe B - 3ème journée

 
Journée 4
RSCA - Porto : 1 - 0
Milan - Werder : 2 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Milan AC (Ita)
  5
 3/6
 2
 1
 0
 5
 1
 + 4
Qualf en 1/2 Finale
 2
 RSC Anderlecht
  3
 3/6
 1
 1
 1
 4
 5
  - 1
Qualf en 1/2 Finale
 3
 Werder Brême (All)
  2
 3/6
 1
 0
 2
 8
 8
    0
Eliminé
 4
 FC Porto (Por)
  2
 3/6
 1
 0
 2
 3
 6
  - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Coupe des Champions 1993-94 : cliquer ici
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ENCORE UN COUP DE LUCKY LUC ! (Journal Le Soir du 3.03.1994)

Les Mauves ont tergiversé pendant une heure avant de porter la bonne accélération. Leur succès est cependant entièrement mérité.

L'émission «Tournez manège» continue à faire un tabac à l'audimat du Parc Astrid. Hier, en effet, Johan Boskamp avait une fois de plus décidé de relire et corriger sa copie tactique à l'occasion d'un match qui ne lui autorisait pourtant qu'une marge de manoeuvre extrêmement réduite. Mieux vaut tard que jamais, le Hollandais avait enfin admis que Marc Emmers n'était pas le libero parfait: il avait déplacé son Limbourgeois sur le flanc droit de la ligne médiane et rendu à Nwanu son rôle de libero. Boffin, lui, occupait le poste d'arrière gauche au sein d'une défense qui jetait les bases d'un 4-4-2 classique.

Il serait sans doute exagéré de prétendre que cette nouvelle expérience stratégique se solda d'emblée par un feu d'artifice. L'engagement physique des Mauves traduisait certes un intéressant regain de motivation, mais la mécanique n'en grinçait pas moins de partout. Hormis l'un ou l'autre débordement d'Emmers, justement, il n'y avait pas de quoi affoler l'arrière-garde portugaise, supérieurement organisée par ce filou de Bobby Robson. Le successeur d'Ivic, dont tout le monde vantait la philosophie romantique, s'était dépêché d'en revenir hier à une disposition prudente que n'aurait pas renié son prédécesseur. Le médian offensif Timofte avait été sacrifié comme quatrième étranger et Kostadinov, l'homme à abattre, était jeté en pature aux crampons de Philippe Albert. Seul Drulovic, légèrement excentré, lui apportait un soutien direct cependant que l'entrejeu assumait une remarquable mission de récupération. Les Anderlechtois étaient obligés de porter le ballon et ne parvenaient pas à empoigner la partie par le bon bout. Anderlecht connut même les première émotions de la soirée sur une tête de Kostadinov (10e mn) et un centre-tir de Drulovic. Il fallut attendre la demi-heure pour noter la première occasion bruxelloise, mais elle fut bien près de se concrétiser: à la suite d'une phase confuse, Versavel croisa un tir du gauche qui échoua au ras du poteau.

Il n'empêche qu'Anderlecht n'était pas fier. Certains joueurs paraissaient même complètement à côté de leurs pompes, comme Nwanu ou Suray qui éprouvaient maintes difficultés à canaliser les rushes de Drulovic. La sanction de Boskamp ne tarde guère à tomber. Dès la mi-temps, le coach retira Olivier au profit de Crasson. Allez hop, encore une tête qui roulait!

La balle, elle aussi, se mit à rouler en deuxième mi-temps. Nos champions négocièrent la reprise sur un tempo plus rapide qui leur permit de faire surgir le danger par Degryse. Mais Nilis et ses partenaires s'obstinaient toujours à combiner par le centre et le jeu demeurait ainsi trop étroit pour écarteler la défense lusitanienne. Peu à peu, la fièvre retomba donc, mais Porto était moins sûr de lui. De fait, au cinquième quart d'heure, les Mauves portèrent un nouveau coup d'accélérateur qui fut fatal cette fois. Degryse, à deux reprises, fut bien près d'offrir la clef du bonheur à Nilis et Bosman. Puis à trois minutes du terme, l'aboutissement de ce sprint final survint par la grâce de Nilis, qui profita d'une passe de Bosman pour libérer le stade. Le Sporting avait souffert mais, pour son jusqu'au boutisme, il méritait ce succès.

Par SERGE TRIMPONT (Journal Le Soir du 3 mars 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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