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Debrecen VSC

FC Bruges

 
183e match européen du FC Bruges
 
1/16 de finale de la Coupe UEFA 2003-04 (Match retour, le 3/03/2004)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 34'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Stadion Olah Gabor Ut à Debrecen. (7.000 spectateurs)
 
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Bruges sans peur et sans anicroche : Debrecen 0 FC Bruges 0

De notre envoyé spécial à DEBRECEN

Misant sur l'excellente impression qu'avait laissée Kevin Roelandts en deuxième mi-temps à Beveren, Trond Sollied avait donc opté pour la reconduction du jeune Flandrien au poste de médian droit, pour la première titularisation européenne de sa jeune carrière.

Autre choix inhabituel et qui constituait même une première cette saison, toutes compétitions confondues, l'association entre Philippe Clement et Timmy Simons dans l'axe central de la défense, ce qui, outre le fait qu'elle reléguait Birger Maertens sur le banc, s'assimilait clairement à une motion de défiance à l'encontre du plus brugeois des Brugeois.

La surprenante retouche opérée dans sa composition n'empêchait pas le Club d'opérer exactement comme Philippe Clement l'avait expliqué en nos colonnes, le matin même du match : s'organiser derrière, tenter de profiter de toutes les occasions pour aller marquer le but de la (probable) délivrance puis se permettre de voir venir.

Malgré quelques possibilités intéressantes parties, par exemple, de la tête de Clement sur corner ou du pied de Ceh sur coup franc (dévié par le mur et avec un contre-pied venu mourir à côté du piquet), les Blauw en Zwart n'étaient jamais mis en réel danger par leurs adversaires hongrois au cours de la première période. La charnière centrale veillait au grain et les offensives de Debrecen partaient de trop loin pour espérer aboutir.

Seul bémol qui empêchait à la fois Bruges d'assurer complètement sa sécurité défensive et de se montrer un peu plus pressant devant : le manque manifeste d'automatismes régnant entre les membres du trio de l'entrejeu. Ceh sauvait les meubles sans être fracassant, Gvozdenovic était constamment assis entre deux chaises alors que Roelandts manquait bien évidemment de métier pour gérer son match comme un grand. Bref, Les champions de Belgique avaient un peu tendance à dilapider au niveau de la ligne médiane ce qu'ils thésaurisaient en défense. Mais sans conséquence, on le répète.

Contraint de sortir un jour du bois pour combler le retard d'un but encaissé la semaine dernière, Debrecen semblait se faire tirer l'oreille en début de reprise. Si son entraîneur introduisait un attaquant, c'était pour le substituer par un autre, ce qui continuait à figer un 4-5-1 très peu incisif.

Le danger allait donc devoir venir de la seconde ligne. Par l'intermédiaire de Tamas Sandor, excellent meneur de jeu, qui contraignait Dany Verlinden à se montrer vigilant sur deux envois très secs.

Les vingt dernières minutes d'un match très peu emballant n'allaient plus jamais faire trembler les Brugeois qui pouvaient rentrer en Belgique le coeur léger pour connaître, ce jeudi midi, le nom de leur futur adversaire lors de huitièmes de finale dont la première manche se jouera le 11 mars. Dans la foulée d'un certain FC Bruges-Anderlecht, très attendu du côté du stade Breydel...


Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 4 mars 2004)

Source : Les archives du journal Le Soir