Girondins de Bordeaux |
FC Bruges |
184e match européen du FC Bruges |
1/8 de finale de la Coupe UEFA 2003-04 (Match aller, le 11/03/2004) |
Ulrich Ramé (C) |
Dany Verlinden (C) |
46' |
32' |
83' |
73' |
83' |
Frédéric Roux (G) |
Tomislav Butina (G) |
46' |
83' |
73' |
83' |
Gert Verheyen |
58' |
60' |
Albert Celades |
71' |
Albert Celades |
87' |
Albert Riera |
Stade Jacques-Chaban-Delmas à Bordeaux. (14.398 spectateurs) |
Les Brugeois, bien pâles, ne méritaient rien d'autre qu'une cuisante défaite, jeudi soir, en terre girondine Il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser ! Bordeaux 3 FC Bruges 1 De notre envoyé spécial à BORDEAUX Le FC Bruges ne tirera aucune gloire de sa 184e prestation continentale livrée, jeudi soir, dans le sud-ouest de l'Hexagone. Dans cette arène girondine où, le 28 novembre 2002, Anderlecht était venu s'imposer sans discussion, il a cru pouvoir se contenter jeudi du minimum syndical, adoptant une attitude aussi attentiste que suicidaire qui le contraindra à sortir à nouveau le grand jeu, dans 15 jours, en Venise du Nord pour espérer atteindre les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. Le but d'ouverture, inscrit, contre le cours des événements, par Verheyen en début de seconde mi-temps vaudra peut-être son pesant d'or à l'heure où Bordeaux aura le redoutable privilège de venir se produire à Sint Andries avec l'obligation d'y livrer une bataille de tranchées pour laquelle il n'est pas physiquement taillé ni, sans doute, mentalement préparé. Il n'empêche : battu par 3-1 après avoir pourtant ouvert le score, Bruges, qui restait sur une remarquable série de 10 matchs sans revers, n'a plus aujourd'hui en main toutes les cartes de la qualification. Une situation bien regrettable dans la mesure où il a eu affaire jeudi à un adversaire encore plus faiblard que le suggérait sa position dans le ventre mou de la Ligue 1 française. A l'issue de l'entraînement distillé, la veille, au stade Chaban-Delmas, Sollied avait avoué avoir décelé quelques petits problèmes dans sa plantation. L'entraîneur norvégien ne s'était pas épanché plus longuement sur le sujet qui concernait forcément la composition de son équipe. Il fallut donc patienter jusqu'au coup d'envoi de cette partie pour enregistrer le forfait de De Cock, remplacé par Maertens, et la disposition, en un frileux 4-3-3, des Blauw en Zwart. En réalité, Sollied s'était résolu, en dernière minute, à ne prendre aucun risque, choisissant de s'appuyer sur une équipe adossée à un schéma classique tout en confiant à Simons le soin de cadenasser sa défense. Ce luxe de précaution s'avéra bien utile tant le taulier des Diables dut se multiplier, tout au long d'une première période terriblement décevante, dans le chef de ses équipiers, pour endiguer les nombreuses offensives girondines. Encouragé par les performances de Lyon et de Monaco en Ligue des champions, Bordeaux se comporta, en tout cas, ce jeudi avec beaucoup de bravoure, se créant avant le repos, par l'entremise de Feindouno et Celades, deux occasions réelles d'entamer la marque. Les hommes de Pavon avaient d'autant plus de mérite à assurer l'essentiel du spectacle qu'ils opéraient avec une attaque inexistante. Orphelins de Pauleta, parti au PSG, et de Darcheville, sur la touche, contraint à aligner seul en pointe le fantomatique Chamakh, ils ne pesaient d'aucun poids à l'avant, ce qui ne les empêcha pas de dominer copieusement une bien pâle formation brugeoise. Pour son grand bonheur, Bordeaux put compter, après le contre assassin de Verheyen, sur les égarements défensifs de son hôte, habilement exploités par Riera mais aussi et surtout par Celades, l'ex-sociétaire de Madrid auquel n'en finit plus de sourire le football belge puisque cet éternel espoir avait déjà fouetté par le passé les filets de Genk et d'Anderlecht. JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 12 mars 2004) Source : Les archives du journal Le Soir |
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